Descriptif: Tous ne furent pas nécessairement affectés par le bouleversement du monde tel que la plupart des historiens aiment faire croire aux survivants du voile. Dans quelques recoins de pays, on parle que certains n'eurent que peu de répercussions suite aux ravages de l'Éther. Pour les habitants de Croymery, le tout fut l’opportunité d'étendre leurs affaires et de tendre une main bien que pas tout à fait entièrement propre, vers les survivants de l'extérieur. N'ayant que peu d'intérêt pour la situation du nouveau monde, ils ont toutefois une religion qui leur tient à cœur depuis la nuit des temps: Le gain et l'excès dans les petites choses de la vie. Les habitant de la ville et tout ceux qui furent attirés par les occasions qu'elle propose pensent que la vie est une liste d'opportunités qui ne demande qu'à être saisies et n'ont que faire de la souffrance que l'Éther a apporté. Après tout, le tout n'est pas leur problème mais il ne cracheront évidemment pas sur les richesses proposées par les pauvres victimes dans le besoin menant un combat contre les forces du brouillard.
Relation avec l’Éther:Indifférent
N'ayant que peu été touché dans le passé par le grand déferlement qu'à provoquer l'apparition de l'Éther, ce cercle est d'une certaine indifférence envers lui. Non pas car il ne le juge pas comme une menace ou un bienfait mais bien car la majeur parti de ses individus n'ont pas connu la réelle terreur et menace de cette calamité vue la situation de Croymery.
Ils y vivent depuis plusieurs générations. À l'abri de ses dangers dans un territoire à couvert de ses réelles menaces. Certains se proclament chanceux et miraculés tandis que les autres civilisations les traitent d'insouciants.
Voyant en premier plan l'Éther comme une totale opportunité de s'enrichir auprès des autres civilisations moins chanceuses, ils ne peuvent néanmoins nier la situation fâcheuse qu'est la destruction d'un continent par des forces inconnues. Demeurant des êtres dotés d'émotions, l'opinion par rapport à l'Éther ne dépend que de l'expérience qu'a l'individu moyen par rapport à celui-ci. Il n’est pas rare que dans les nombreuses tavernes de Croymery, des ivrognes parlent des moyens d’aider les autres et de combattre l’Éther. Toutefois, arrivé au lendemain matin, tout est oublié et la vie continue comme si rien n’était.
"Les affaires sont bonnes et la vie garde son cours, se voilant la face tels les égoïstes qu'ils sont."
Ville:Croymery (L'Intacte)
Dans les ruelles sinueuses du vieux village, on peut y trouver tout et n'importe quoi. Ses rues à même la terre crasseuse et ses quartiers aux vieilles maisons cimentées les unes aux autres donnent un sentiment étouffant et insalubre. La ville des milles opportunités est une des rares civilisations encore vivantes de nos jours qui date d'avant le grand cataclysme. Bien qu'intouchée par le brouillard ou ses créatures à l'époque, cela ne veut pas dire qu'elle n'eut pas son lot de chamboulements. Lors du grand changement, les survivants des terres avoisinantes recherchèrent refuge et nourriture. C'est lorsqu'ils frappèrent aux portes de l'Intacte, désespérés et suppliant, que les dirigeants les laissèrent entrer par pitié.
Contrairement à l'opinion de tous de nos jours, Croymery ne fut pas toujours aussi avide dans ses intentions. Les égarés venant tout droit des terres meurtries avaient su saisir leur chance et commencèrent à bavasser. Bien que les dirigeants du bled avaient su rationner les ressources et les vivres suite à l'arrivée de la catastrophe, la situation était plutôt précaire. Espérant par cette manœuvre que les vapeurs retombent d'ici à ce que la famine ne gagne le ventre de ses citoyens, ils avaient tous misé sur la patience et le temps. Malheureusement les rumeurs n'attendaient pas. Menteurs, opportunistes, vautours, tous les noms étaient bons pour dénigrer l'effort « mal placé » de l'autorité local. C'est peu de temps après lors de ce que les gens nomment la « Grande Révolte » que l'autorité des lieux fut saisit par le peuple lui-même. Brûlant le siège du gouvernement, les réfugiés revendiquèrent leurs droits de se nourrir et de vivre librement sans penser aux répercussions que le tout allait engendrer par pure égoïsme et panique.
Le peuple exigea de nombreuses libertés du nouveau pouvoir en place. Une constitution fut créée à la va-vite, ce qui donna de nombreuses libertés aux citoyens. Les droits d’associations religieuses, la liberté de presse, le droit de vote, ainsi que le droit d’être jugé équitablement furent maintenant encrés dans l’identité de la bourgade.
Un nouveau dirigeant fut rapidement élu à la tête de Croymery, mais avec une ville saccagée entre ses mains et incapable de nourrir sa population, la situation était mal foutue. Le nouveau maire de l'endroit élu par le peuple n’eut d'autre choix que de stimuler l'économie auprès des autres civilisations. Pour y arriver, mercenaires, vendeurs et artisans de toute sorte se lancèrent aux quatre coins de ce qui restait des landes afin de vanter «l’opulence» des ressources de Croymery ainsi que le savoir faire de ses travailleurs.
Peu de gens savent encore aujourd'hui que dans ce geste se cachait des manigances afin de restaurer l'ordre et les réserves personnelles de l'Intacte. Sous le nez des veufs et veuves des cités tombées, ils s'approprièrent et rapatrièrent les ressources «abandonnées» nécessaires afin de créer une rareté sur les landes. Trop occupées à se rebâtir un chez soit, les autres civilisations tombées ne remarquèrent rien. Croymery regarda de haut les survivants alors qu'ils purent aisément se redresser et accumuler des provisions, outils et ressources importantes. Avec ces ressources ainsi accumulées, les citoyens purent revendre une partie et créèrent alors une plaque commercial importante autour de l’Intacte, centrée sur elle-même. Attirés par le phénomène, les habitants des landes qui eux risquèrent leurs propres vies dans un tel voyage, vinrent d’eux-même avec le temps vendre leurs réserves durement acquises et acheter d'autres matières premières. Cet engouement eut tôt fait d'enrichir grandement Croymery, la propulsant rapidement vers des richesses comparables aux ragots qu'elle avait inventée pour influencer le dit engouement en tout premier lieu.
Cet apport de gains importants dans la trésorerie de son gouvernement permit de développer le secteur du divertissement dans les ruelles de l’Intacte. Après tout, ses citoyens étaient maintenant habitués à une vie de tourment, de dur labeur et de famine occasionnelle typique aux dures époques traversées. Ils étaient tous et chacun prêt à payer cher pour oublier leur situation « d'isolement » ne serait-ce que pour une nuit maintenant qu'ils avaient leurs besoins essentiels de comblés. Cette manœuvre assura que les échanges commerciaux penchent toujours en faveur de l’Intacte. Elle s'assura aussi que ses ouvriers et citoyens puissent jouir de ce dont ils ont de besoin s'ils offrentt à son gouvernement un labeur et une loyauté à la hauteur de ses demandes.
Les années passèrent et Croymery reprit une tournure d'isolement avec les nouveaux dangers qui surgirent avec les âges de la désolation. Plusieurs cités de survivants cessèrent leurs sorties et donc leurs visites en l'Intacte. Vu les risques de ces voyages, ils apprirent à survivre dans leur coin de pays avec le peu qu'ils y trouvèrent, oubliant quelques peu la ville commerciale au gré des années. Croymery quant à elle avait déjà ce dont elle avait de besoin afin de traverser les âges, soit des richesses, réserves et avec son territoire garnit d'une sécurité implacable et d'un calme serein.
Système Politique / Politique:Les affaires de Croymery sont orchestrées par la mairesse de la ville. Petite fille du tout premier maire «légitime» suivant le cataclysme: Hermé Lorgess, c'est Ursa Lorgess qui tire les ficelles afin de faire de l'Intacte la ville où on trouve de tout. Usant de ses influences et contacts, elle gère les affaires de la ville depuis qu'elle fut élu à unanimité par le peuple peu de temps après la mort du dernier maire. Protégée en tout temps par ses deux protectrices, elle supervise ses affaires d'un regard attentif afin d'éviter les démêlés avec les différentes organisations de Croymery.
N'ayant que peu changée ses méthodes après la venue de l'Éther, la politique de Croymery demeurent d'une simplicité assez commune. La mairie locale prélève des taxes sur les activités commerciales dans Croymery et sur les contrats à l’extérieur de la cité lorsqu’applicable. Elle utilise alors ses fonds pour engager les différentes organisations de Croymery pour y exécuter ses différentes tâches. Ce système permet à la mairie de garder un certain contrôle sur les organisations de manière à instaurer un ordre et une loyauté de leur part. Les différentes organisations sont donc par ce fait en perpétuelle combat pour obtenir les différents contrats de la mairie, et ainsi, croître d'avantage au dessus de leurs rivaux de cette manière. Avides d'influences et du gain afin de faire prospérer leurs établissements au-delà de leurs voisins s'en suit depuis plusieurs années un engouement assez important pour les appels d'offres que la mairie peut donc offrir au courant des années. Oligopole dans l'âme, cette bourgade demeure l’emblème même de ce qui fut jadis dans de nombreuses cités gouvernées par l'or et le pouvoir.
Contrainte de respecter la constitution qu'elle a établi, la marie a su faire preuve de beaucoup de créativité pour pouvoir la contourner à maintes reprises. Il n’est donc pas rare de constater des opposants de la mairie disparaître ou entrer en conflits ouverts avec une ou plusieurs des organisations de la cité depuis le tout début de ses activités et ce jusqu'à ce jour.
Vis à vis ses relations outre-éther, la ville est ouverte aux appels d'offres et demeure à l'affût pour toutes demandes venant des cités de l'archipel. Elle ne discrimine pas les motifs, les buts où les plans de ses clients s’ils n'affectent pas les lois dans les murs de Croymery. Demeurant ouverts d'esprit et attentif aux demandes de tous, c'est ainsi que ses résidents peuvent se permettre une aisance telle qu'ils la connaissent actuellement. Toutefois, depuis le dernier siècle, les affaires outre-éther se sont vues plutôt calmes voir mortes vu les dangers qui s'y trame. De par ce fait, Croymery s'est plutôt concentrée sur ses propres affaires internes par la suite et a délaissé temporairement les échanges extérieurs.
Le buletin
Pour faire un contrepoids à la mairie et mettre à jour ses manœuvres parfois méprisées de plusieurs, les différentes organisations s’entendirent malgré leurs différents dans le but de créer le Bulletin. Regroupement anonyme de membres de ces organisations connues, il publie des annonces fugaces et mensuelles en Croymery afin de garder le moins de secrets hors des oreilles de ses citoyens. La seule membre connue étant l’éditrice Tsaraassa, une baste influente parmi le peuple et appréciée pour sa façon de penser libertine. Le bulletin traite autant des affaires courantes de la cité, que des différentes rumeurs qui circulent. Les rumeurs d'une sorte d’entente non écrite entre les organisations seraient en place selon plusieurs. De par leur aversion commune envers le gouvernement et ses manigances, ces organisations s'entendent tous et chacune pour ne jamais mettre de bâtons dans les roues de ce bulletin. Seul moyen ultimement libre d'expression dont plusieurs ont trouvés afin de se faire entendre, aucun individus ne sera vue à tenter une attaque contre le bulletin sous peine d'un destin sinistre.
Organisations:Les compagnies ayant gagné voir conservé leur importance dans les murs de l'Intacte au cours des siècles depuis l'apparition de la menace font voir leur valeur de plusieurs façons. Entre autre par le nombre de ses membres et le poids qu'ils apportent dans l'engrenage de l'économie local, ces compagnies se battent depuis plusieurs années afin de faire voir leur importance dans le simple but de se voir octroyer plus de travail. Dépendant de la mairie pour leurs financements et projets personnels, les jeux sont ouverts afin de devenir la compagnie la plus en demande auprès des détenteurs des fonds de la ville. Sous différentes tavernes populaires en Croymery, ces différentes factions d'ouvriers de toute sorte s'affairent à faire grandir leurs gains et ambitions dans un monde séparé des menaces de l'Éther...où encore serait-ce là une autre source de revenu que de s'y frotter?
La coopérative de la flamme éternelle (CFE)
Bien que plusieurs compagnies soient le fruit familiale se passant de pères en fils et de mères en filles, la CFE est une organisation tenant du mentorat. Prenant ses racines des arts dvergars, les traditions et coutumes de la forge ainsi que de la maçonnerie se sont transmises d'abord de pères en fils puis ensuite de mentors à aspirants. De ses méthodes transmises depuis l'âge d'or, perfectionnant son art même, la CFE est la créatrice de la statut d'Hermé Lorgess, symbole d'un tournant dans les âges de Croymery. Elle est passé maître dans les alliages d'une grande solidité ce qui fait la renommée de ses herses n'ayant jamais faillit à leur tâche et de ses armes et armures typiquement réputées pour leurs qualités exceptionnelles. Lors de la «Grande Révolte», la CFE aurait subit des dommages irréparables à ses forges, causant la perte de plusieurs d’entre elles. Suite à cet incident, la coopérative a décidée de se diversifier et comprend maintenant une branche de miliciens qui protègent les installations de l’organisation. Elle aurait ensuite commencée à rentabiliser ses forces armées en prenant divers contrats. Certains des membres au cœur de la CFE sont reconnus pour être les descendants des nomades et fins orchestrateurs derrière le contrat de l'édification d'Edolas dont la dette de construction pèse toujours sur les Edoliens selon plusieurs. Les membres de cette organisation sont donc reconnus pour avoir concrétisé les idéologies des hommes de foi dans le passé en un œuvre d'art d'une pureté inégalée.
Se basant donc sur un système d'enseignement, il n'y a pas de titres à proprement parlé chez la CFE, simplement des mentors enseignant à leur aspirants. La coopérative est présentement guidée par le Grand Maître Logrick « Laine d'Acier » Burkor, un des descendants des grands forgerons dvergars et détenteurs des arts anciens.
Apprenti: Ils sont les nouveaux membres de la coopérative. Alors que l'organisation a un aspect plus pédagogique que commercial, ils se voient en bout de ligne apprendre leurs arts sur des commandes simples. Perfectionnant les rudiments selon les instructions de leur mentor attitré, ils remplissent les commandes sous forme de « devoirs » et « pratiques » pour rendre l'entreprise plus éducative.
Mentor: Les mentors ont pour but de gérer les différents contrats de l’organisation. Ceux-ci sont la force de frappe de la CFE, tant dans la création des armes exceptionnelles que dans leur maniement. Les mentors ont habituellement plusieurs apprentis sous leur aile qu’ils guideront dans le cheminement de leur profession. Ils détiennent un grand attachement pour l'héritage de l'endroit dans lequel ils vivent et protégerons de toute manières possible tant le savoir s'y apparentant que le lieu sacré pour eux. Certains de ceux-ci tombent dans la catégorie de miliciens disciplinés et ordonnés que la mairie apprécie bien lorsque l'utilité se présente.
Grand Maître: Parmi tout les Mentors, une élection annuelle est effectuée afin de déterminer lequel d’entre eux aura la charge de guider la coopérative vers de nouveau sommet. Traditionnellement occupés par le meilleure forgeron de la coopérative, celui-ci a pour rôle de déterminer les objectifs et la stratégie globale de l’organisation dans le but de s'assurer que la coopérative demeure indispensable à Croymery. Cela fait donc plusieurs décennies que Logrick Burkor y siège, toujours réélu au fil des ans.
Le Moulin Rouge
Suite à la diminution des vivres et l’arrivée des nombreux survivants, le moulin rouge du cesser ses activités primaires faute de grain et fut utilisé pour entasser de nombreux migrants qui arrivaient à Croymery. Malgré les difficultés, le moulin est rapidement devenu un lieu de rassemblement incontournable pour ces nombreux « fils et filles de Rem-niir » et Fae'Hekel se joignant aux ruelles de la ville. Des soirées, quoi que très limitées en moyens où ces derniers discutaient, chantaient et s’amusaient devinrent avec le temps très communes. Il était alors peu rare de voir suite à ces soirées, de nombreuses migrantes utiliser leurs atouts afin d’obtenir de la nourriture ou autres moyens de subsistances. Le tout attira bien évidement de nombreux individus indésirables auprès du moulin. Lors de la « Grande Révolte », le moulin fut d’abord utilisé par les rebelles comme quartier général, puis, il fut brûlé en représailles de la destruction de la mairie.
Jee-linn, croyen et nomade ayant participé à la reconstruction d’Edolas, consacra une immense partie de sa fortune personnelle pour édifier un énorme établissement de luxure à la place autrefois occupée par le moulin. Il n’hésita pas dans les moyens déployés alors que ses nouveaux locaux comportaient un véritable cabaret et de nombreuses chambres pour les activités nocturnes. Au vu des moyens déployés, le publique cible changea, s’adressant aux riches et influents de Croymery. Le Moulin réalisa alors rapidement des profits immenses, et utilisa ses fonds pour se diversifier en rajoutant un service de protection pour ses clients et employés. On raconte même qu’au sein du moulin, il serait possible de trouver certains produits illicites.
De nos jours, le moulin appartient à la courtisane Mei-Zanne, dame chaleureuse au regard de jade.
Serveur: Récemment employé au moulin, la tâche d'un serveur ou d'un serveuse demeure le bien être des clients qui abondent dans l'endroit. Breuvages servis, chambres propres et commandes selon les désirs plus pointus des clients ne sont que la pointe de l'iceberg de ses fonctions. Il arrive souvent que ce genre d'employés soient poussés à perfectionner leurs arts culinaires voir même de la brasserie...et pas seulement en alcool.
Orchestrateur: Les orchestrateurs prennent les rennes en ce qui attrait aux spectacles, événements d'envergure et divertissements capable de captiver les songes et d'écarter les tracas de ses clients l'espace d'une nuit. Ils forment certains hommes et certaines femmes de joie pour divertir charnellement leur clientèle tandis qu'ils festoient et s'adonnent à leurs plus grands plaisirs personnels.
Courtisan(ne): Le ou la maître(sse) courtisan(ne) est à la tête du grand moulin rouge, palais des vices et du divertissement. La personne y gère ses employés, voit à leur sécurité et assigne parmi les serveurs et orchestrateurs des yeux et dagues fines capables d'agir sous le voile du spectacle afin de retirer de l'équation les éléments perturbateurs et néfastes à la magie de l'endroit. Elle est maître dans son propre palais et loi suprême, source des plus grands plaisirs mais aussi des plus terribles souffrances.
La Taverne de l’ours empaillé
Suite à l’apparition de l’Éther, de nombreuses créatures difformes et puissantes vinrent causer des problèmes aux marchands et aux villages entourant Croymery. La taverne de l’ours empaillé étant une petite taverne à l’époque, se mit à amasser les offres trouvant leur chemin vers celle-ci pour les afficher dans son hall. Hors, bon nombre d'aventuriers se mirent à la fréquenter, pullulant des quatre coins des terres saccagées de par le voile ce qui nécessita de la part de l'établissement des agrandissements. Et qui dit agrandissements pour les commerçants de Croymery dit l'offre de nouveaux services, d'opportunités d'étendre son éventail de revenus. Au fur et à mesure que la taverne grandissait, ces aventuriers avaient besoin de nouveaux services plus adaptés à leurs besoins. Que ce soit un divertissement capable de faire oublier les périls de l'extérieur ou encore des potions, armes et armures préparés selon les nécessités du client, cette taverne était plus qu’heureuse de leur fournir en échange de rémunérations compensatrices.
C’est lorsque Croymery décida d’envoyer de multiples expéditions vers l’extérieur afin de récupérer les ressources nécessaires à sa subsistance que la taverne prit ses allures pour laquelle elle est connue de nos jours. Ne pouvant tristement plus se fier aux aventuriers sporadiques sous contrat pour ce travail, elle décida donc de recruter de façon permanente des aventuriers fiables à temps plein. Garnissant ses halls de grands guerriers, chasseurs redoutables et éclaireur capables d'arpenter les landes en évitant ses dangers, elle passa d'une modeste taverne à une organisation à part entière en Croymery. De nos jours, on y retrouve de ces gens qui vont oser parcourir le monde dangereux sans cligner des yeux à la recherche de ce que les citoyens recherchent. Ressources rares cachées dans les crevasses du monde, viandes de bêtes dangereuses ou mains fortes pour réduire une menace de l'extérieur à néant, ils sont autant des hommes capables avec les armes qu'avec des outils d'artisans. Ils ne se cassent pas le crâne et se fient à leur contrat signé, n'ayant qu'une parole et que des objectifs simples ce qui fait en soit également leur fierté dans cette belle camaraderie compétitive.
Le grand ours de cette taverne se nomme Thelion Lend'ill, un Fae'Hekel au sang bouillant et aux tendances provocatrices. Malgré l'ambiance chaleureuse de l'endroit, les fauteurs de troubles qui s'aventurent dans l'antre de l'ours n'en ressortent rarement sans y avoir passé une soirée dans le ring. De son bureau, l'ours observe et se réjouit de l'animation que de tels visiteurs peuvent apporter à l'endroit et ce sans le moindre coût à débourser.
Arpenteur: Habiles et connaisseurs des territoires avoisinants, ils sont souvent en partie soit des explorateurs dvergars endurcis ou des bastes ayant quitté le confort de la ville pour mettre leur agilité à bon escient. Ils savent se mouvoir au gré des landes, prendre des raccourcis vers les fortunes naturelles que le monde a à offrir et les rapatrier en direction du bon acheteur au prix juste en Croymery. Mineurs, bûcherons, cueilleurs ou encore pêcheurs, tout les moyens sont bons pour se rendre serviable si l'exploration d'un monde avare de notre mort n'est pas une crainte présente dans l'esprit de l'arpenteur.
Traqueur: Si cela saigne, c'est qu'on peut le tuer. Fiers chasseurs de toute sorte d'espèces vivantes, ils collectionnent les trophées afin de prouver leur valeur dans le grand hall de chasse de l'auberge. Force armée et connaisseurs des territoires dits périlleux, ils répertorient les bêtes et leurs migrations afin de ramener et emplir les réserves de la ville de rations saisonnières. Ils ont les anciens troubles de la famine causée par la grande révolte à cœur et ne souhaitent pas revoir une telle calamité se reproduire dans leur patelin. Leur passion est souvent alimentée par les quelques verres de trop qu'ils ont bu en saison morte ce qui fait d'eux de très bons bagarreurs ou plutôt devrions nous dire miliciens lorsque la mairie requiert leurs « talents ».
Le grand ours de Croymery: Maître dans sa tanière qu'est la grande taverne de l'ours empaillé, le grand ours de Croymery est celui qui a apporté le plus de trophées à son hall et surplombé de ses exploits tout les autres traqueurs. Il est respecté par plusieurs et craint par autant. Mais son allure de guerroyeur simplet n'en fait pas un homme bête. Il prend l'ordre et l'organisation de la plus grande taverne de Croymery sous sa responsabilités pour en faire un endroit populaire aux allures festives et chaleureuses. Il cumule aussi les requêtes de la ville dans son bureau, les distribuant à ses employés plus prédisposés pour le genre de demandes reçues.
Le Syndicat du Scorpida
Les origines du syndicat sont des plus nébuleuses. Nul ne connaît réellement l'histoire qui a menée à l'apparition de cette organisation et pour la plupart des habitants de Croymery, ceux-ci ont toujours fait partie intégrante de l'Intacte depuis la fondation de la ville.
Le syndicat est l'unification de petits regroupements criminels agissant principalement dans les quartiers pauvres de Croymery. Cette unification demeure en soit flou sur le quand et pourquoi elle prit lieu par le passé mais une chose demeure certaine : Le responsable à la tête du syndicat avait des idées de grandeur pour les vauriens de Croymery. Agissant désormais dans un sens commun, ces gangs rôdant dans les quartiers louches sont d'une force et d'un potentiel si versatile qu'il reste encore une limite à établir concernant la longueur de leur bras afin d'obtenir les éléments désirés. Ce dévouement découle selon les rumeurs de l'attention que « Le Représentant » apporte aux fils et filles de la rue le rejoignant. Logis, nourriture et protection, besoins essentiels longtemps difficiles à trouver dans les ruelles de Croymery, ils se font enfin offrir une place alors que les autres sont laissés à eux pour mourir tandis que les riches s'enrichissent.
Leur domaine d’expertise est plutôt varié. Les missions d’espionnage, contrat d’assassinat, la distribution de drogues, un service d’escortes ou encore acquérir des contrefaçons, ces services offerts par le syndicat requiert du second parti qu'une infime compensation. Or, objets d'importances, échanges de services douteux ou troc d'informations sont généralement la monnaie courante des gangs parsemant la vieille partie de Croymery. Très présente au niveau des quais et des quartiers malfamés de la bourgade il n’est pas rare de voir certains des membres de cette organisation tenter des missions à l’extérieur, attirant les foudres des autres organisations.
Chaque gangs on leur utilité propre et se regroupent régulièrement dans une assemblée ou les décisions importantes sont prisent. Le dirigeant du plus puissant gang apporte ses points et ennuis dans l'organisation auprès du représentant du syndicat qui lui fait office de dirigeant, tranchant les décisions les plus importantes quand il ne s'agit pas de la tête d’un associé rebelle.
Gueux: Les gueux du syndicat ont assumés ce qu'ils étaient face à la société selon celle-ci et revêtissent ce nom si chaleureusement offert afin de prouver à cette dite société que ses rebuts sont plus capables que le citoyen moyen. Hommes de terrains, casseurs de jambes et espions de tout genre, leur utilité abonde de manière à couvrir un large éventail de possibilités selon leurs prédispositions. Ils sont remarqués lorsqu'ils le désir et disparaissent lorsque le moment vient avec ce dont ils convoitent entre leurs mains.
Mendigot: Ils sont ceux faisant tout pour une pièce, à manger ou tout simplement pour vivre. Ils prennent des offres de travail dont personne ne souhaite faire et c'est pour cela qu'avec le temps, les mendigots se sont appropriés l'affection de la mairie en soit. Toujours prêt à étendre au sol ceux dont ils se font pointer, ils sont devenus les brises foules de choix par le gouvernement et ont été souvent employés et équipés par la mairie dans le but de se débarrasser de regroupements indésirables hors du syndicat.
Chef des gangs: À la tête du gang le plus efficace du syndicat, c'est au chef des gangs de sonder l'état de ses gueux et mendigots et de voir les opportunités s'étendre devant eux afin de les saisir et de faire fluctuer leur influences et leurs affaires. Il apporte ses ambitions et inquiétudes au « Représentant » du syndicat et discute avec lui lors des réunions régulières des tracas de l'organisation. Lorsqu'on remarque le chef des gangs débarquer lors de conflits dans les ruelles de Croymery, on peut généralement envisager un résultat sadique ou effrayant pour les partis adverses si le tout ne résulte pas en une entente précaire.
Le Représentant: On dit qu'il est le même homme aux influences et dispositions surprenantes qui unifia les gangs il y a plusieurs siècles. Celui qui donna une raison d'être aux vagabonds et pauvres de l'Intacte, une place et un but afin d'y exister. Beaucoup se demandent comment un tel homme peut encore vivre de nos jours après tant d'années. Visage couvert et très rarement mit en évidence dans les grandes assemblées, plusieurs rumeurs circulent sur lui à savoir si il s'agit bel et bien du même homme de lors de la fondation du syndicat ou si la mort du précédent engendrerait la présence d'un nouveau dans l'ombre.
Le Vignoble
Doté d'un passé historique pour les citoyens de Croymery, les bons alcools réconfortant le cœur des bouseux de la vieille ville comme des riches des beaux quartiers proviennent tous de la même compagnie ancestrale. Le vignoble est une affaire de famille originaire directement de Croymery et reste une des rares parties du patrimoine de la région encore totalement inchangée au cours des dernières années dans l'Intacte.
Il fourni son alcool non seulement à tout Croymery mais a su aussi par le passé étendre de bonnes affaires avec les diverses villes du passé tout comme avec ceux ayant survécut à la tombée du voile. Le tout fit en sorte que ses propriétaires demeurèrent des visages chaleureux tant pour la plupart des gens de l'extérieur que pour les gens de Croymery avec qui ils préféraient tous et chacun traiter. Par le fait même, le vignoble malgré ses affaires primaires hérita avec les âges des responsabilités traitant de la diplomatie venant de la mairie tant entre les murs de sa propre ville qu'au delà de celle-ci parmi les survivants.
Nobles et bourgeois appréciateurs de vins, cidres et autres alcool de tout genre, ils adorent plaire et enjoliver les discussions dans lesquelles ils traitent régulièrement. Ils détiennent une langue d'argent affûtée tant pour les affaires que pour les ententes, ce qui fait d'eux des conseillés et négociateurs redoutables.
Mais le revers de cette famille n'enchante pas la plupart des citoyens ayant creusés un peu trop profondément dans l'historique de la famille Thav'Illa car au creux de cette famille reposerait des manigances à la hauteur des bas fonds de Croymery. Il ne fut pas rare par le passé de voir les compétiteurs du vignoble disparaître, manquer de fonds ou tout simplement vendre leurs établissements en abandonnant les affaires. On raconte que les fraudes, assassinats ou l'espionnage seraient de mise parmi cette famille et que tout les occasions sont bonnes afin de mettre la main dans l'engrenage de la fourberie pour s'élever en affaire au dessus de la masse. Qu'à cela ne tienne, le vignoble ne fut que peu attaqué avec le temps pour cause d'appréciation envers son alcool et ses bonnes ententes. Après tout pourquoi soupçonner de crimes une compagnie si net alors que le reste des organisations de Croymery ne se cachent pas pour s'adonner à des conflits mutuels sans le moindre subterfuge?
Viticulteur: Détenteur des procédés familiaux réputés dans l'appréciation de son bon alcool, le vignoble prend dans sa grande famille tout homme capable de maîtriser l'art de la viticulture ainsi que du brassage de plusieurs autres types d'alcool. Ils sont de fins artisans aux allures propres, au parlé développé et aptes à apporter un travail exemplaire dans l'organisation tout en rendant fier le parrain même de la famille. Prise de commandes et livraisons dans les points de distributions avec qui ils font affaire régulièrement tant localement qu'en outre-éther lorsque l'époque le permettait, ils sont la fondation de la famille Thav'Illa et de sa compagnie et répondent aux ordre du Parrain.
Œnologue: Passé maître dans la supervision de tout les procédés de fermentation de la famille, ce dernier est maintenant appelé à développer son marché et entretenir les bonnes relations avec tout les clients du vignoble. Chef dans les parlés distingués, il apprécie d'entretenir de bonnes relations et inciter ses interlocuteurs à penser comme lui sur divers sujets, influençant donc grandement l'opinion des autres. Ils sont propre telle l'image de la famille, de fins connaisseurs et chefs dans l'art de se renseigner pour une futur discussion importante ce qui fait d'eux des êtres prisés pour la diplomatie de Croymery.
Le Parrain:Chef de la famille Thav'Illa, il est à la tête du vignoble, cette compagnie importante aux allures pures et respectables. Il prend soin de sa famille, qu'elle soit constituée des membres de sang ou adoptés et s'assure que ses membres ne manquent de rien. Il est donc difficile de rejoindre cet établissement si opulente puisque pour y adhérer, ont doit impressionner le parrain et capter son attention, montrer son utilité pour faire partie de la famille. On raconte que le présent parrain recherche non seulement l'image bourgeoise et distinguée de ses membres familiaux mais également des capacités tierces. Il offrirait une place dans sa famille fermée en échange de services qui va à l'encontre parfois de l'éthique de plusieurs. Il est donc claire pour ceux se faisant approcher par la famille Thav'Illa. Les rumeurs sur ces fameuses fraudes ou assassinats en arrière plan sont bien réelles.
Races:Croyens, Fay'Hekel. Dvergar, Baste
Population: ---
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