Tenant entre ses mains un papier fatigué par le temps, élève le menton et d'une voix lourde d'émotion rendit vivant son contenu.
''Et alors vint la fin de la beauté
La vie, dans l'obscurité est plongé
Jusqu'a l'air, pestilence pour l'humanité
Sous le voile, créatures jusqu'ici chainées
Émergent pour se rassasier
Tel est son autorité
Tel est sa supériorité
Tel.. est son baiser''
Puis lève les yeux vers le panorama qui s'élargit
Cachant un sourire pour les couleurs autres que gris
Une chaude larme en mémoire des Esprits
Qui n'ont vu la fin de ces temps maudits
Et là un arbre
de beaucoup, un seul
Dresser au centre d'un champ pauvre de glaïeul
Démêle ce qui est parti, en muettes palabres
Alors que s'enfuit le voleur d'histoire
La pensée à ses pieds cherche le même auditoire
''Il fut un temps où prairie, bosquet et rivière,
Le Monde, et chaque vue de l'ordinaire,
m'ont semblé, hymne de l'imaginaire
Vêtu d'une sublime lumière
La gloire et la fraîcheur d'une rêverie.
Désormais n'est plus, comme autrefois
Explore où je peux, avec la foi
De jour ou de nuit,
Les choses que j'ai vues,
Je ne les vois plus.''
Mais une question demeure
Provocant la mélancolie du saule pleureur
Où sont-il maintenant, sous cette grève..
La gloire et le rêve ?
Les yeux, dans le ciel, regardant loin dans le jour
Elle lève la main vers le feu, mais ça ne sert a rien
L'on ne peut l'empêcher de performer le bonjour
Laissons la lumière fleurir sur les temps anciens