Sujet: Texte d'ambiance: L'Ancien Monde Dim 12 Juin - 14:51
L'Ancien Monde
Plongés dans ce monde reflétant une parcelle de ce qu'il fut jadis, les rêveurs et curieux se questionnent sur des temps immémoriaux. D'où viennent-ils et que représentent leurs ancêtres par rapport à la tangente que leur lignée a adoptée à ce jour? La longue période de prospérité souvent appelée « l'âge d'or de l'humanité » est un moment de l'histoire dont plusieurs relatent de manière enivrés par une nostalgie d'un passé qu'ils n'ont malheureusement jamais connu. La vaste majorité persiste à se rappeler d'une ère perdue où un vaste continent donnait sur un horizon s'étalant aussi loin que les yeux peuvent voir. Parsemant ses recoins par des citadelles, cités et royaumes resplendissants de par leur opulence et prospérité, ces domaines principalement tous gouvernés par la race humanis à l'époque restent inscrits dans les annales et préservées à titre de souvenirs alimentant les rêves de plusieurs.
En consultant les érudits sur le sujet, on peut s'attendre à obtenir des informations se rejoignant souvent en un sens commun. Les récits et fables d'un temps perdu insistent sur le fait qu'à un certain point lors de l’apogée de l'humanité, dieux et humanis se communiquaient leurs désirs et attentes. On relate de marchés entre dirigeants de royaumes et certaines divinités, de services rendus contre une vie abondante voir une béatitude. On croit fermement qu'à un certain point dans l'histoire, les dieux avaient leur place parmi l'humanité en tant que marchants de miracles et êtres supérieurs parfois présents physiquement pour leurs adorateurs. En échange d'une servitude inestimable certains mortels obtinrent une parcelle de leurs puissances en retour, fruit de leurs ententes communes. Les ressources pour ériger les châteaux les plus distingués et rassasier la faim des populations entières étaient abondantes et on ne peut se rappeler d'un moment dans l'âge d'or de l'humanité où le malheur frappa celle-ci de façon notable.
Malgré l'exubérance du peuple humanis qui demeure en premier plan dans les écrits historiques, il reste étrange de croire que le monde ne tournait principalement qu'autour d'une seule et même race. Entre le peuple faeling uni dans l'esclavage et l'isolement des fiers dvergars ancestraux suite à leur dégoût envers l'humanité, ces bribes d'informations sont parsemées ici et là pour laisser soupçonner les philosophes que l'âge d'or tant louangé du passé n'était peut-être pas si rayonnant qu'on sous-entend. Quelques rares citations portent sur d'autres peuples qui, contrairement aux faeling, n'auraient pas eu la « chance » de vivre conjointement avec les humanis d'antan.
Par ici, un épitomé raconte l'histoire d'un peuple jugé maudit et ainsi banni par les décisions d'un souverain xénophobe qui aurait utilisé ses pouvoirs octroyés par les dieux pour les enfermer vivants dans un tombeau. Ailleurs, des marins racontent les histoires d'une cité sous-marine merveilleuse où un peuple aquatique leur auraient montré des beautés enchantées, cachées aux yeux de la surface et dépassant l'entendement commun. D'autres histoires quant à elles s'inspirent du fait que le peuple humanis aurait tenté depuis la nuit des temps de censurer, isoler ou contrôler toutes formes d'existences ou manifestations inquiétantes ne venant pas directement des divinités avec qui ils auraient scellés leurs ententes. Ces dernières allégations demeurent cependant rares dans les récits trouvés encore de nos jours au creux des archives historiques. Plusieurs redoutent que ces rumeurs proviennent d'individus tentant de convaincre la majeur parti des survivants que le monde avant la venue de l'Éther n'était peut-être pas aussi admirable qu'on veut le croire.
Le monde de jadis est perdu et ne sera jamais à nouveau ce qu'il a déjà été malgré l'espoir des survivants. Les ruines du passé nous en apprennent encore à ce jour. Alors que les gens commencent à peine à ramper hors de la sécurité de leurs villes et que l'Éther se replie doucement, plusieurs se questionnent sur la véracité des écrits laissés derrière et les paroles des vieux sages.
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