Ozrin: La bête

Messages : 125 Date d'inscription : 17/08/2020

Nom: Ozrin
Portfolio(s): Haine et Compassion
Surnoms: La bête, Le protecteur

Apparence: Les légendes sur Ozrin font en sorte que cet être demeure dans l'esprit de plusieurs un être métamorphe, pouvant assumer plusieurs formes. Dans les formes dites plus communes que l'être de vengeance et de haine peut assumer, on compte une bête cervidé d'une taille gigantesque aux yeux illuminés de flammes flamboyantes. Outre cette dernière, une forme plus humanoïde revient souvent selon les interprétations de récits et contes lancés par les fins gaillards faisant survivre les histoires folkloriques de par leurs voix. Cette forme représente une bête de muscles coiffée d'un casque parfois d'os, parfois de bois, le tout orné de cornes variant selon la narration entre ceux d'un bouc ou d'un cerf. Le visage toujours masqué, son regard quant à lui perce au travers des espacements de sa coiffe et s’insinue froidement dans les veines de ceux ayant trahit ce monde et ayant attirés son courroux.

Description: Né des sentiments refoulés de plusieurs en ce monde, Ozrin représente toute la rage, la haine et la souffrance que les êtres vivants ont pu ressentir dans leur existence. Emmagasinant cet énergie destructrice que peu osent relâcher de par leurs principes ou fiertés, c'est chez lui que se cultive cette énergie si fondamentale à ce monde depuis la nuit des temps. Il est l'être dont on prie lorsqu'on ne désir pas perdre le contrôle de soit, lui quémandant d'emmener cette rage qui nous dévore loin de nous. C'est aussi son nom que les enragés crient et clament bruyamment sur les champs de bataille afin de canaliser leur haine vers leurs ennemies. Demeurant un esprit vengeur dont tous craignent, plusieurs cherchent à ne pas s'attirer la colère de la bête. Grâce à ces craintes, il est devenu une histoire dont on raconte aux plus jeunes afin qu'ils demeurent sages et n'attirent pas la colère des adultes.

« N'attire pas la colère d'Ozrin où il t'emmènera aux tréfonds de la forêt pour te dévorer. »

Malgré son coté bestiale et colérique que tous lui attribue parfois à tord, le tout ne demeure qu'un simple coté de la médaille. De l'autre coté, Ozrin est louangé pour sa passion enflammée plutôt extrême et son désir de protection. Les maux du monde et les injustices envers les êtres déjà bien faible sont choses suffisantes pour enflammer la bête et diriger son attention vers les coupables. C'est pourquoi plusieurs se sont tournés récemment vers lui afin de trouver la force et de diriger leur colère vers la cause des souffrances du monde. Ceux ayant à cœur la santé de ces terres depuis la venu de l'Éther rejoignent avec raison les lignes de pensées d'Ozrin. Désireux d'offrir un répit aux landes après tant de suplices, ils dirigent leurs rages vers les fautifs et insouciants de la détérioration d'un monde déjà meurtri. De l'autre coté, Ozrin est présent également dans les paroles des plus empathiques et généreux. Les personnes altruistes qui cherchent à aider leur prochain dans le besoin est une des facette moins représentée mais néanmoins présente en ce monde. Au nom d'Ozrin ils prennent la douleur des autres sur leurs épaules afin de leur rendre la vie plus tolérable, collectionnant les sourires sur un chemin qu'ils pavent en direction d'un monde meilleur. Le tout étant dit, il est reconnu qu'ils utilisent parfois des façons peu orthodoxes pour ramener le sourire sur les lèvres des victimes du destin. Les préceptes d'Ozrin étant ce qu'ils sont, la compassion étant parfois appliquée de façon absolue et maladroite.

Donnant la force à Ozrin sont...

-Ceux se contenant en refoulant leur colère et rage, l'offrant au dieu.
-Ceux relâchant leur haine envers leurs ennemies sur les champs de bataille.
-Ceux exerçant des représailles envers ceux contribuant à la détérioration du monde.
-Ceux qui défendent les malheureux et protègent les opprimés.

Histoire: L'histoire de la bête haineuse est une histoire cultivée par une trop grande affection réprimée et de bonnes intentions n'ayant pas su trouver leur chemin à sa juste destination. Esprit frivole valsant au gré du vent, Ozrin trouva son chemin vers les voies divines alors que les origines Humanis avaient difficilement trouvées un point d'ancrage dans le monde mortel. Soufflant dans les cheveux de certains, il n'en fallu pas long pour que les êtres divins notent sa présence dans leur enceinte. Aucuns malices et aucunes intentions mauvaises n'émanaient de cet esprit, seulement de la curiosité et une attitude enjouée. Il devint hors rapidement une source de moral et de gaieté notable dans le domaine des dieux qui avaient su adopter l'esprit malgré ses origines.

Au fil des siècles, l'être venteux était devenu le préféré des divinités peuplant l'enceinte divine. Aimé de tous et chacun, il s'était noué d'affection avec certains malgré son inhabilité à communiquer. Il appréciait leur remonter le moral et les voir sourire tous et chacun, eux qui l'avait accueillit autrefois sans objection. Il se sentait excessivement redevable de l'appartenance qu'il avait déniché auprès d'eux et c'est en voyant la martyre des cieux que l'être des vents heurta un chagrin encore jamais expérimenté. Alors que la brise le mena au domaine de Myrhaïd, il constata malgré l’individu simplet qu'il était à l'époque qu'elle éprouvait énormément de chagrin. La pression pesant sur ses épaules tandis qu'elle s'efforçait de palier aux lacunes dont certains dieux plus fainéant créaient jouait beaucoup sur son bonheur personnel. Le tout ne passa pas inaperçu aux yeux d'Ozrin. Jadis en quête des sourires de chacun dans l'enceinte divine, il n'avait désormais qu'un seul objectif, celui de rendre Myrhaïd heureuse.

Lors de l'âge d'or, les cités Humanis érigées avaient non seulement amenées beaucoup de fierté et d’aisance dans la vie de leurs résidents mais également fait place à des notions de compassions assez fortes. Plusieurs cités prônaient des mentalités communistes et ceux parcourant un chemin difficile dans leurs quotidiens étaient immanquablement aidés de par leurs proches afin de les remettre sur pied. Cet âge d'or de l'histoire malgré son opulence fit place à un sentiment fort en compassion qui eu pour effet de sculpter parmi les vertus célestes ce même sentiment. Manifestant désormais sa présence dans l'enceinte divine, le portfolio de la compassion était né. C'est de par des discussions et débats parmi les dieux qu'une décision fut prise. Bien que quelques dieux plus avares convoitaient le nouveau portfolio, certains étaient fermes sur la décision à prendre. Trop longtemps fut un temps où les dieux s'appropriaient un portfolio sans de réelles intentions de l'entretenir et d'y voir convenablement. Trop d'années passèrent où les portfolios étaient vus comme une monnaie d'échange et de pouvoir pour certains. Le tout devait cesser. On comptait notamment Myrhaïd parmi les dieux en faveur de cette mention et le tout va sans dire que tous et chacun voyaient d’ors et déjà la tournure des événements. La déesse de l'ordre et du sacrifice remit entre les mains d'Ozrin le portfolio tant convoité. Après tout, qui d'autre avaient montré autant de compassion envers ses proches depuis les derniers siècles qu'Ozrin?

C'est avec cette nouvelle puissance sous sa joug qu'Ozrin fit son ascension officielle au plan divin en tant que dieu. En tant qu'esprit, la réaction de son absence de corps au contacte du portfolio eu pour effet de manifester à partir d'essence purement divine un corps sans identité propre. Un peu comme le vent, changeant, Ozrin avait dégoté sa forme métamorphe dont les récits font mention de nos jours. Il avait désormais en sa possession un pouvoir qui lui permettrait d'aider Myrhaïd à trouver le bonheur et il était plus que friand de commencer ses démarches afin de réaliser ses ambitions.

Traversant les âges en tant que dieu de la compassion, Ozrin avait appris à mépriser Avidael qui ne faisait qu'accentuer les tâches et la pression sur les épaules de la pauvre martyre. Cause désespérée, c'est après plusieurs débats avec le dieu de la luxure qu'Ozrin avait abandonné toutes tentatives de raisonner Avidael afin de lui faire gérer adéquatement ses responsabilités divines. Malgré ses efforts à tenter de rendre la vie de Myrhaïd plus facile, le but de son existence semblait subitement futile et inatteignable. L'être aux milles formes se mit alors à ressentir du mépris envers certains dieux de l'enceinte divine, puis de la colère. « Comment peut-on être si insouciant des autres? » se demandait-il. En dépit des réconforts chaleureux que Myrhaïd pouvait lui rendre pour le remercier de son attention envers elle, il ne pouvait chasser cette haine, cette colère le prenant en tenaille entre ses devoirs et ses sentiments.

À l'aube de la venue de l'Éther dans le monde mortel, les choses ne firent qu'empirer pour le protecteur de la vierge aux milles sacrifices. Avec l'apparition de Lazuliann au plan divin qui chamboula le portfolio de l'ordre que Myrhaïd tentait de maintenir, la colère d'Ozrin quintupla. La liaison de la fille de l'Éther à Avidael par l’intérim de son mariage scella les intentions de la déesse, venant créer une nouvelle source de rage chez le nouveau dieu. On dit qu'Ozrin fut à ce moment tellement furieux qu'il descendit sur les landes pour évacuer sa rage à l'écart des yeux de Myrhaïd. Bouillonnant d'une intensité vibrante, c'est en évacuant sa rage qu'il fit lever du sol flammes et magma en une sculpture gigantesque alors que la terre trembla dans tout les recoins du monde. Gisant désormais au cœur d'un volcan naissant, il prit de longues respirations pour reprendre un calme plus parent à sa personnalité dont il était connu. Jamais n'avait-il perdu le contrôle ainsi et soucieux de l'image qui projetterait aux yeux de Myrhaïd il ne souhaitait définitivement pas récidiver. Il était là, pensif à la situation et à comment il s'y prendrait pour gérer cette colère qui ne le quittait plus d'une semelle, chose qui ne concordait plus avec les fonctions dont il était responsable là haut. C'est en songeant à la situation qu'une pierre ardente attira son attention. Radiante et enflammée, celle-ci avait une aura divine, celle d'un portfolio. Enfouie sous terre tel que l'on enfouie notre rage dans des moments inopportuns se trouvait le portfolio de la haine. Avait-il toujours reposé à cet endroit dans un sommeil profond jusqu'à ce que sa puissance le rende notable ou était-il né des sentiments refoulés du dieu de la compassion même?

Un peu inquiet à l'idée que les dieux déjà établit mettent la main sur ce portfolio, Ozrin s'accapara alors la pierre sans hésitation. Sous sa protection, elle serait bien contrôlée et ne causerait ultimement pas de futurs problèmes pour Myrhaïd. Ou du moins c'est ce qu'il pensait s'il tâcherait de bien s'en occuper. Dans un monde désormais en ruine où la colère d'avoir tout perdu était omniprésente et grandissante, le détenteur du portfolio quant à lui se préparait. Il se préparait à supporter et tenir entre ses mains cette haine incontrôlable dont tous étaient victime en ce monde. Cette haine dont le chamboulement de l'Éther avait apporté avec lui serait sous sa supervision désormais...même si le tout impliquerait qu'il en deviendrait une bête.